Rapport annuel 2018 / 2019

Siegerbild Selbstbestimmungsinitiative

Allons-y !

Carissimi liberi,

Comme vous le savez sans doute, l’heure est à la célébration : en octobre 2019, Opération Libero a fêté ses cinq ans !

Le 13 octobre 2014 à Berne, nous avions présenté au public et aux médias un mouvement politique d’un nouveau genre. En un rien de temps, nous nous sommes lancés dans la vie politique et avons depuis vécu de nombreuses aventures !

Depuis la fondation d'Opération Libero, nous avons mené neuf campagnes et contribué à neuf victoires pour une Suisse ouverte et progressiste. Au fil du temps, nous avons pu compter sur le soutien d'un nombre toujours croissant de militantes et militants désireux de faire de la Suisse une terre d’opportunités plutôt qu’un musée en plein air. Car notre mouvement repose avant tout sur l'engagement bénévole de nos membres et sympathisant·es. A vous qui vous engagez à nos côtés, nous tenons à vous remercier chaleureusement ! Car c'est vous qui avez permis le développement de ce mouvement au cours des cinq dernières années. Vous avez apporté vos idées, vos connaissances, votre motivation et votre aide à nos groupes de travail, à nos sections et à nos équipes de campagne. Vous avez relayé les idées d’Opération Libero auprès de vos ami·es, collègues ou famille, vous avez affronté nos adversaires sur les médias sociaux, vous avez rendu possible notre engagement pour la Suisse de demain grâce à vos dons. Nous vous remercions du fond du cœur pour cet engagement sans faille !

Vous nous avez également soutenu·es durant toute cette année, notamment en vous opposant avec nous à l'initiative dite “pour l'autodétermination”. La victoire éclatante du 25 novembre 2018 est votre victoire ! Vous avez montré à l'UDC que les citoyennes et citoyens suisses tiennent parole et contribuent ainsi à la fiabilité du système juridique international qui nous protège. Et lors de la campagne pour un OUI à la nouvelle loi sur les armes, vous avez réussi à convaincre la Suisse que l'enjeu ne portait pas tant sur le droit de posséder une arme mais bien davantage sur nos propres libertés en Europe. Au cours de cette dernière année, nous avons également pu nous rapprocher un petit peu plus de l'ouverture du mariage à toutes et tous en Suisse. C'est avec beaucoup de légèreté, d'humour et de rose que nous avons ensemble réussi à faire sortir les derniers conservateurs de leur réserve, pour plus d'égalité.

En 2019, nous nous sommes également aventuré·es en terre inconnue avec notre première campagne électorale. Après quatre années de blocage au Parlement et face à des réformes qui n'avançaient pas, nous avons souhaité amener du mouvement. Nous l'avons fait avec notre campagne "Votons le changement", afin de porter dans le débat public les thèmes et propositions qui nous tiennent à cœur.

De très nombreuses et nombreux bénévoles se sont engagés pour la Suisse de demain au cours des douze derniers mois, et ce avec une incroyable passion. Ensemble, nous avons milité pour une Suisse ouverte et progressiste, cosmopolite et tournée vers l'avenir. Mais un enjeu reste cependant en suspens, et vous savez sans doute de quoi nous voulons parler : la question de l'Europe.

Il y a cinq ans, l'acceptation de l'initiative dite "contre l'immigration de masse" fut à l'origine de la création d'Opération Libero. Cette initiative a été l’expression d’un problème ressenti en Suisse depuis trop longtemps, soit depuis le rejet de l'EEE. Cela fait près de trente ans que l'UDC dicte son discours isolationniste, qui s'est peu à peu ancré dans le camp bourgeois, aux dépens des intérêts de notre pays.

Toutefois, après les nombreuses défaites de l’UDC ces dernières années, son pouvoir d'influence semble grandement diminué et une fenêtre d'opportunité s’ouvre. Les voix progressistes ont plus que jamais l'occasion de se faire entendre, et nous comptons bien en profiter ! Utilisons l'énergie et la motivation qui ont été la nôtre au cours des cinq dernières années pour parvenir à une signature rapide de l'accord-cadre et à un NON à l'initiative de résiliation. Ces deux combats nous demanderont à nouveau un engagement sans faille, mais nous sommes prêt·es. Car l'enjeu va bien au-delà de nos seules relations avec l'Union européenne.

Au cours des cinq dernières années, la pression sur les démocraties libérales et les droits fondamentaux a fortement augmenté - malgré les succès que nous avons pu célébrer en Suisse. Dans ces circonstances, il est d'autant plus important de contrer ces forces avec des valeurs qui leur sont propres. La liberté est ainsi l'atout majeur d'une société libérale. Ces valeurs ne sont jamais acquises et doivent être défendues encore et encore. Il est de notre responsabilité de défendre les institutions de la démocratie libérale et de les défendre avec courage et espoir.

Ensemble, nous formons l’Opération Libero. Ensemble, nous construisons la Suisse du XXIe siècle. Nous avons commencé avec une poignée d'ami·es, nous sommes aujourd’hui plusieurs milliers. Nous avons l'occasion de réaliser la Suisse de demain. Alors allons-y !

Vos coprésidentes,
Flavia Kleiner et Laura Zimmermann

Flavia
Laura

Abstimmungssonntag Selbstbestimmungsinitiative

Un œil dans le rétro, et un regard prospectif

Opération Libero. Ce nom est une promesse d'engagement pour les citoyennes et citoyens qui ne sont pas satisfaits de certaines tendances rétrogrades de la politique suisse. Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas rester les bras croisés, Opération Libero est synonyme de mouvement. Ensemble, nous contribuons à l’avenir de la Suisse par nos propositions et nos campagnes. Depuis 2014.

Depuis 2014 également, nous nous sommes déjà faits traités de tous les noms et attaqués de tous les côtés. C'est finalement plutôt bon signe. Nous devons faire quelque chose de juste ! Car la seule manière de ne gêner personne serait d’être transparent, ce qui n'est pas notre genre. Nous n'avons pas peur de l'avenir, et nous voulons le façonner activement. Nous nous mêlons à la bataille, nous essayons de nouvelles choses et nous commençons à briser d'anciens schémas de pensée.

Cinq ans après notre fondation, nous avons franchi une nouvelle étape avec la campagne "Votons le changement". Nous ne souhaitons désormais plus uniquement réagir, mais également agir comme une force de proposition.

Nous avons été tout sauf calmes cette dernière année. Nous avons lutté contre l'initiative dite "pour l'autodétermination", nous avons fait campagne pour le maintien de la Suisse au sein de l'espace Schengen, pour la signature de l'accord-cadre ainsi que pour le mariage pour tous. En parallèle, des propositions ont été discutées au sein de nos groupes de travail. Nous avons ainsi récemment publié notre position sur la politique du numérique. Nous nous sommes également prononcés en faveur d'un contre-projet ambitieux à l'Initiative pour des multinationales responsables, à défaut duquel nous soutiendrons l'initiative.

Avec notre nouvelle équipe en Suisse orientale, nous avons pu élargir notre communauté. Notre secrétariat général s'est lui aussi élargi. L'an dernier et pour la première fois, nous avons pu compter sur le soutien de plusieurs stagiaires en renfort de notre équipe professionnelle. Magdalena Weber nous a soutenu durant le printemps, du tournage d'une vidéo en faveur du mariage pour tous sur les pistes de ski à l'organisation de la Fête de l'Europe au mois de juin à Berne. Durant l'été, Lea Schmid-Schönbein a contribué à la mise sur pieds de notre première campagne électorale et a sillonné la Suisse à la rencontre des candidates et candidats. Et actuellement, nous pouvons compter sur le soutien de deux stagiaires : Mukadem Brumand et Lucia Arnold, qui apporte sa contribution plurilingue à la communication d'Opération Libero. Lilo Bünger, responsable de la communauté, a quitté Opération Libero au début de l'été et Carla Allenbach, chargée de projet, a quitté le mouvement à l'automne. En parallèle, notre ancienne stagiaire Valentina Spillmann a rejoint le secrétariat général à titre permanent.

L’année à venir sera tout aussi chargée pour nous. Dans un premier temps, nous combattrons activement l’initiative de résiliation lancée par l’UDC. Nous nous engagerons également en faveur de l’initiative pour des multinationales responsables, si celle-ci devait être soumise au vote. Et nos activités ne s’arrêteront pas là. Nous sommes prêt·es !

Au nom du secrétariat général,
Valentina Spillmann


Generalversammlung 2018

A Libero’s Work is never done

Die Sektion Region Basel ist erwachsen geworden. Nun ist es wieder Zeit für einen kurzen Rückblick. Um es mit einem leicht abgeänderten Filmzitat auszudrücken, “a Libero`s work is never done”. Ihr habt in diesem Jahr ein weiteres Kapitel in der Erfolgsgeschichte von Operation Libero mitgeschrieben.

Mit der Selbstbestimmungsinitiative stand in diesem Vereinsjahr die grosse Schlacht vor der Tür – und unsere Sektion mittendrin. Als Appetizer veranstalteten wir gemeinsam mit der HKBB und dem Gewerbeverband BS eine Abstimmungsdebatte in Liestal, zum Hauptgang gab es dank eurer engagierten Mithilfe und den grossartigen Effort vom Basler Vorstandsmitglied Fabio Wettstein den Mobilisierungsanlass “Voice for Rechtsstaat” in der alten Markthalle in Basel. Bei Musik, Powerpoint-Karaoke und einem philosophierenden Roland Merk, waren eurer Einsatz und eure Beiträge das absolute Highlight. Zum Dessert konnten wir dann die gewonnene Abstimmung in Bern mit der ganzen Libero-Familie feiern.

Ein weiterer Höhepunkt im Eventkalender der Sektion war die GV von Operation Libero Schweiz, welche in Basel statt fand. Die erprobte Location “alte Markthalle” erwies sich als Volltreffer und war ein grandioses Abbild unserer vielfältigen Basler Sektion. Christian Müller hat als Hauptverantwortlicher seine ausserordentliche Kreativität ein weiteres Mal unter Beweis gestellt.

Frisch betankt mit neuem Elan ging es dann Schlag auf Schlag weiter. Verschiedenen thematische und offene Stammtische warteten auf mit spannenden Diskussionen. Im Januar diskutierten wir gemeinsam mit Christian Egeler über das Thema Verkehr – Christian hat sich dabei als kompetenter und engagierter Experte gezeigt und ist mittlerweile einer unserer Wandelwahl-Kandidaten in Basel-Stadt. Im März folgte bereits der nächste thematische Stammtisch zum Referendum des Waffengesetz. Diesmal lieferte unser “hauseigener” Schütze Christian Mueller die Inputs. 

Im Rahmen der Kampagne “I <3 Schengen” lieferten uns unsere Vorstandsmitglieder Fabio Wettstein und Sabrina Hofer ein cooles neues Format: Der Pinke Tisch ging auf die Reise und lud die Leute auf der Strasse zum spontanen Stammtisch ein, um über das Waffenrecht, Schengen und unsere Freiheit zu diskutieren. Der Pinke Tisch ist auch jetzt wieder im Einsatz und rollt nun modifiziert für die Wandelwahl durch die Strassen.

An der Generalversammlung der Sektion Basel gab es auch dieses Jahr zweimal Tränen und zweimal Jubel. Die Tränen galten dem Abschied von Céline Vetter und Yanick Freudiger die sich verdient in den Ruhestand begeben. Die Jubelschreie galten unseren beiden neuen Vorstandsmitglieder Hannah Bichsel und Marcel Colomb.

Christoph Collins und Beat Schenker
Co-Präsidium Sektion Region Basel

Auftakt Helvetia Ruft

Bern im Wandeljahr: Fünf Highlights.

Voller neuer Ideen und mit frischem Wind in Form von unseren neuesten Vorstandsgspändli Renato Perlini und Jonas Tarabori startete die Sektion Bern ins 2019. Highlights gab es viele – ein paar davon haben die Vorstandsmitglieder der Sektion für euch hier zusammengetragen.

Highlight 1: Der Februar-Stamm im Emmental.

Nach dem jährlich stattfindenden Stammtisch aller Sektionen im Januar in Olten machte sich die Berner Sektion im Februar auf, die Vielfalt seines Einzugsgebiets zu entdecken. Im Kraftwerk in Burgdorf verbrachten wir den Abend mit vielen Gästen aus der Region und diskutierten in gemütlicher Wohnzimmeratmosphäre über regionale Politik und nationale Themen.

Highlight 2: Einsatz für Schengen.

Wir nutzten die Stammtische auch in diesem Jahr, um die nationalen Kampagnen in die Regionen zu tragen. Die Sektion Bern lud kurz nach Ostern - in der heissen Phase der Abstimmungskampagne über das Waffenrecht und Schengen - ein, um über die Abstimmungsvorlage zu diskutieren. Wir hatten das Glück, zwei hochkarätige Politiker als Gäste zu haben: BDP-Nationalrat Heinz Siegenthaler lieferte uns pragmatische Argumente für die Vorlage, die er unter anderem auch in seinem Schützenverein vortrug. Janos Amman, Co-Kampagnenverantwortlicher der Operation Libero, ordnete die Kampagne in einen grösseren Kontext der europäischen Zusammenarbeit ein. Dieser Abend bleibt nicht nur wegen der später gewonnenen Abstimmung in Erinnerung, sondern auch wegen unseren engagierten Gästen und der freundlichen Gastfreundschaft des Raiffeisenforums.

Highlight 3: Energie-Stammtisch.

Le 28 août 2019, nous nous sommes dirigés vers Bienne, au mythique Lago Lodge, afin de mener une discussion avec Stefan Dörig sur le fond d’un thème énergétique, soit la stratégie 2050 de la Suisse et sa position au sein du marché électrique européen. En petit comité, on a pu profité de discuter en profondeur de la thématique et réalisé davantage l’importance d’une forte relation entre la Suisse et l’Union européenne, l’énergie et les bilatérales étant des sujets phares des élections fédérales. Le choix d’un Stammtisch s’est inscrit dans la continuité de notre mission d’exporter nos évènements en dehors de la Capitale afin de s’approcher des villes régionales. 

Highlight 4: Podium mit den Berner Jungparteien.

Am 12. September, zum Geburtstag der modernen Schweiz, lud die Berner Sektion der Operation Libero zum Stammtisch mit Blick auf die Zukunft: 8 Vertreter der kantonalen Jungparteien, von der jungen SVP bis zu den jungen Grünen, diskutierten über die Schweiz und ihre Herausforderungen in 30 Jahren. Während bei der Benennung der grossen Fragen Konsens herrschte – Klima, Verhältnis zur Europa und Alters/Gesundheitsvorsorge – wurde über die konkreten Massnahmen kontrovers diskutiert. So wurde unter anderem über die Digitalisierung, die Zersiedelung, den Service Public und den Generationenvertrag debattiert. Auffällig waren dabei vor allem die angenehme Gesprächskultur und die konstruktiven Beiträge. Wenn diese so bestehen bleiben, können wir uns auf die Politikerinnen und Politiker von morgen freuen.

Highlight 5: Clever wählen.

Knapp einen Monat vor den Eidgenössischen Wahlen durften wir mit Claude Longchamp und Martina Mousson vom gfs.bern darüber diskutieren was strategisches Wählen - gerade im Hinblick auf Listenverbindungen, Frauen wählen etc. - bedeutet.

Sektion Bern Fotos Jahresbericht
Sektion Bern Fotos Jahresbericht
Sektion Bern Fotos Jahresbericht
Sektion Bern Fotos Jahresbericht
Sektion Bern Fotos Jahresbericht
Sektion Bern Fotos Jahresbericht

Jessica Zuber, Anna de Quervain, David Weimann, Clemens Tuor, Jonas Tarabori, Renato Perlini, Mentari Baumann
Vorstand Sektion Bern

Selbstbestimmungsinitiative Plakate

Une année de débats

La section genevoise d’Opération Libero a fait preuve de proactivité lors de la dernière année. Elle s’est engagée dans deux importantes campagnes nationales: en faveur de la révision de la Loi sur les armes et “Votons le changement”, notamment en poursuivant ses cafés politiques mensuels à Genève tout en consolidant sa présence dans la canton de Vaud.

L’année a débuté en force avec un café politique traitant du multiculturalisme et de sa place dans un Etat laïc genevois. Pour l’occasion Sophie Buchs (PDC), Maimouna Mayoraz, secrétaire syndicale au SIT, et Aristos Marcou (PLR), se sont joints à nous afin de débattre. En février a eu lieu l’assemblée générale de la section, qui a fait place au renouvellement d’une partie du comité directeur, avec l’élection de Charmilie Nault et Stéphane Decrey. Dès la fin du mois de mars, Murat Alder (PLR), et Béatrice Hirsch (PDC) nous ont exposé les nombreux enjeux liés à la révision de la Loi sur les armes et l’appartenance de la Suisse à l’espace Schengen.

Section Genève Flyering Schengen
Section Genève Flyering Schengen
Section Genève Flyering Schengen

De Genève à Lausanne

A Lausanne, outre des débats animés sur les sujets de votations, nous avons également abordé la question des grèves pour le climat avec Adèle Thorens (Les Verts) et Victor Kristof, président de l’association Swiss Youth for Climate. Nous avons aussi reçu Kaya Pawlowska, membre du secrétariat du Collectif genevois de la Grève féministe 2019, qui a traité des enjeux de la grève du même nom du 14 juin.

La section a profité des vacances estivales pour organiser une retraite du comité directeur en Valais et une nouvelle édition de son BBQ annuel, aux abords du lac Léman: l’occasion d’un bilan positif sur l’essor de la section en Suisse romande. Et ce n’est que le début ! Le comité d’Opération Libero Genève et ses sympathisant-e-s poursuivront leur engagement sans relâche afin de faire de la Suisse une terre d’opportunités !

Inès Blondel et Charmilie Nault,
Coprésidentes Section Genève

Selbstbestimmungsinitiative Anfahrt

Chancen im Osten

Alles begann vor genau einem Jahr, an der nationalen GV 2018: Beim gemütlichen Apero kamen Andrea Oertle und David Caspar zusammen mit Lilo Bünger,  der damaligen Community-Managerin der Geschäftsstelle, spontan auf die Idee, einen ersten Libero-Stammtisch in der Ostschweiz zu organisieren. Zwar hat bis dahin Operation Libero sporadisch etwas Aktivität in der Ostschweiz gezeigt, etwa auf Podien oder bei der kantonalen Abstimmung über das Burkaverbot – ein Stammtisch hatte aber noch keiner stattgefunden.

Gesagt, getan: Anfang 2019 machten sich die drei daran, den ersten Stammtisch auf die Beine zustellen. Am 9. März war es dann soweit: Im Cafe Gschwend durften Andrea und David am ersten Stammtisch nicht nur Janos Ammann aus dem nationalen Vorstand, sondern auch ca. 20 Teilnehmer begrüssen. Nach einem tollen ersten Stammtisch war sehr schnell klar: Da kommt noch mehr.

Team Ostschweiz Flyeraktion Schengen

Etwas mehr als ein halbes Jahr später hat unser ursprüngliches Zweierteam mit Sibylle Dischler und Lola Jockel tolle Verstärkung erhalten, und wir blicken auf insgesamt 5 Stammtische zurück. Neben St. Gallen waren wir mit unserem Stammtisch auch in Buchs im Rheintal.

Im Rahmen der Kampagne für das neue Waffengesetz fanden auch erste Flyeraktionen statt. Neben St. Gallen haben unsere tollen Freiwilligen Rorschach sowie Einkaufstouristen in Konstanz beflyert. Im August wurde dann die Wandelwahl im Kanton St. Gallen lanciert - für diese Kampagne haben bereits Aktionen stattgefunden, und es sind noch weitere Aktionen geplant.

Wie geht es weiter? Ganz oben auf unserer Liste stehen erste Stammtische im Thurgau und in der Region Wil, wobei wir gleichzeitig unsere Präsenz in St. Gallen aufrecht erhalten wollen. Darüber hinaus sind wir immer auf der Suche nach weiteren Liberas und Liberos, die mit uns in  einem eigenen regionalen Verein die Ostschweiz pinker machen wollen. Und last but not least wollen wir auch weiterhin so viel Spass bei unserem politischen Engagement haben wie bis anhin.

David Caspar und Andrea Oertle
Leitung Team Ostschweiz

Abstimmungssonntag Schengen

Gut eingespielt

Das noch junge Vereinsjahr erlebte am 25. November 2018 sein aus Zürcher Sicht ersten Höhepunkt: die deutliche Ablehnung der Selbstbestimmungsinitiative. Diesem Erfolg gingen zwei Jahre harte Arbeit voraus, die Köpfe rauchten unentwegt bei Brainstormings oder rechtswissenschaftlichen Bootcamps. Bereits ein halbes Jahr zuvor - am gut besuchten Sommergrill-Stammtisch - war die SBI das gross diskutierte Thema welches viele zu bewegen schien. Viele Liberas und Liberos wollten die Initiative von Grund auf verstehen. Dieses Informationsbedürfnis konnte an Bootcamps mit den Co-Kampagnenleiterinnen Aliénor Burghartz und Franziska Barmettler befriedigt werden. Der eigentliche Kampagnenstart erfolgte dann kurz darauf im Mehrspur mit dem “Voice for Rechtsstaat”: ein Abend voller Komik, Vorträgen, Diskussionsanregungen, Musik und kunstvollen Darbietungen. Motiviert führten wir in Zürich eine intensive Kampagne mit zahlreichen Flyeraktionen, einer kämpferischen OnlineWarrior Truppe und unzähligen, spontan und privat umgesetzten Ideen.

Natürlich waren wir auch bei der “I love Schengen”-Kampagne wieder aktiv. Wir haben den Co-Kampagnenleiter Janos Ammann an unseren Stammtisch eingeladen, um über Europa, Ferien und Freiheit zu reden, sind gemeinsam Flyern gegangen, haben Postkarten versendet und standen mit dem riesigen Schriftzug auf der Münsterbrücke inmitten von Zürich. Die Zürcher Liberas und Liberos sind inzwischen eingefleischt und über Gruppenchats in stetem Austausch. Nach dem klaren Sieg ist für uns klar: wir sind mit dieser Community mehr als bereit für den nächsten Abstimmungskampf.

Auch die “Ehe für Alle”-Kampagne war dieses Jahr wieder in der Sektion Zürich ein Thema: Anfangs 2019 war die Ehe für Alle noch immer in der Rechtskommission hängig. Darum wurde die Aktion #DieSchweizWartet vom Sommer zuvor auf der Skipiste wiederholt, um dem Parlament und der Kommission nochmals Druck zu machen, bei der Initiative endlich vorwärts zu machen. Im Sommer dann liefen wir wieder an der Pride Zürich mit - mit dem grossen pinken Libero Banner und einem Prosecco-gefüllten, fröhlich dröhnenden Wägeli. Die Pride ist für die Sektion Zürich jedes Jahr wieder ein Highlight, welches wir mit angereisten Liberas und Liberos aus der ganzen Schweiz gemeinsam feiern können.

Zürich Pride

Aber auch abseits von Kampagnen hat sich einiges getan in Zürich. Wir waren an an der Klimademo bei strömendem Regen. Wir durften an unseren Stammtischen immer wieder neue Liberas und Liberos begrüssen und haben - wie jedes Jahr - in einer grossen gemütlichen Runde auf der übervollen Becki grilliert. Auch an unserer GV im Frühsommer durften wir einen schönen Abend in einer grösseren Runde geniessen. Es wurde viel gelacht aber auch die eine oder andere nostalgische Träne vergossen. Mit Marc Hohmann, Julia Meier, Lydia Toth und Max Obrist sind gleich vier Gründungsmitglieder zurückgetreten - womit der Generationenwechsel in der Sektion Zürich erfolgreich abgeschlossen werden konnte. Gelegentlich trifft man sie aber noch an unseren Stammtischen auf ein Bier - sie bleiben Operation Libero in der einen oder anderen Form auf jeden Fall erhalten. Neu dazu kamen Leo Bauer, Eva van der Want und Pascal Witzig. Das neue Zürcher Liberoteam hat sich innert kürzester Zeit bereits gut eingespielt und freut sich bereits auf die nächsten Herausforderungen.

Valentina Spillmann und Christoph Iselin
Vorstand Sektion Zürich

Abstimmungssonntag Selbstbestimmungsinitiative

La Suisse a tenu parole

Opération Libero a combattu dès son lancement l'initiative dite "pour l'autodétermination". Il s'agissait à notre avis de l'une des initiatives les plus dangereuses jamais lancées par l'UDC. Avec ce texte, le parti s'attaquait aux fondements mêmes de notre État constitutionnel moderne et s'en prenait à la place de la Suisse dans l'ordre juridique international. Cette initiative remettait en cause le principe selon lequel la base et la limite de l'action de l'État est le droit ainsi que la séparation des pouvoirs, la proportionnalité, le pouvoir discrétionnaire des juges ou encore les droits fondamentaux de chaque individu. Une véritable attaque institutionnelle.

Nous avons donc entamé notre combat contre ce texte, qui avait pour objectif d'inscrire dans la Constitution la primauté du droit national sur le droit international. Nous avons débuté par une large campagne d'information, à la suite de la publication d'un sondage commandé par nos soins et qui révélait que près de la moitié de la population suisse ne savait pas ce qu'était le droit international. Nous avons notamment pour la première fois mis en place une hotline auprès de laquelle tout un chacun pouvait poser ses questions sur l'initiative ou le droit international. Nous avons organisé plusieurs workshops de formation, des événements d'information, des tables rondes ainsi qu'une série d'événements de mobilisation mêlant musique, humour et politique.

Le 25 septembre 2018, nous avons officiellement lancé la campagne aux côtés des principaux partis politiques et d'un grand nombre d'actrices et d’acteurs de la société civile. Notre coprésidente Laura Zimmermann a représenté Opération Libero lors de cette conférence de presse commune du camp du "non" à Berne.

Ont suivi d'innombrables débats, discussions publiques, vidéos explicatives, prises de parole de personnalités, fact-checking ou "memes", afin d'amener de l'humour dans la campagne. Nous avons placardé des affiches dans toute la Suisse et lancé un Jass de campagne. Nous avons également facilité la publication dans la presse d'un appel des diplomates ainsi que d'un appel des femmes contre l'initiative. Grâce au crowdfunding, nous avons pu récolter plus de 500'000 francs pour financer cette campagne.

Les membres d'Opération Libero ont été actifs dans de nombreux domaines, notamment hors ligne : avec plus de 250 actions et événements de terrain, il s'est agi de la première campagne hors ligne de grande ampleur pour Opération Libero. Cette campagne de terrain a été rendue possible grâce à l'action de "Regional Officers", responsables de la mobilisation dans les grandes régions de Bâle, Berne, Genève, Lausanne et Zurich. Lors des événements "Ta voix pour l'État de droit", nous avons expérimenté un nouveau format : des personnalités ainsi que les participant·es à l'événement ont pu s'exprimer sur scène contre l'initiative. Ce format a été apprécié des participantes et participants et a permis de créer une vraie dynamique spontanée.

Un autre aspect clé de la campagne s’est déroulé en ligne : plus de 100 "online warriors" ont défendu nos arguments 24h/24h sur les médias sociaux. Au total, les militantes et militants ont pu s’engager dans 12 équipes différentes et apporter ainsi une contribution importante au succès de la campagne.

Nous avions déjà commencé il y a plusieurs années à définir les arguments clés et slogans de la "rupture de contrat" et "la Suisse tient parole". Ceux-ci ont ainsi été largement présents dans le débat public, et même avant le véritable début de la campagne. Pour la première fois, nous avions également deux affiches différentes : une représentation du serment du Grütli dans un premier temps, afin de porter le message "la Suisse tient parole". Puis une affiche représentant une trappe à souris, afin de montrer le caractère dangereux et piégeux de l’initiative.

Pour la première fois chez Opération Libero, ce sont trois personnes qui ont coordonné la campagne : Laura Zimmermann, Franziska Barmettler et Aliénor Nina Burghartz, secondées par Till Burckhardt et Stéphane Decrey en Suisse romande.

Cette campagne factuelle basée sur l'information a été un succès: le 25 novembre 2018, l'initiative "pour l'autodétermination" a été rejetée par 67% des votantes et votants. Un formidable signal qui a montré que la Suisse ne tolérait plus de telles attaques contre les institutions. Ce résultat a également renforcé notre conviction que la société civile a un rôle important à jouer dans le paysage politique suisse, aux côtés des partis politiques.

Aliénor Nina Burghartz, Laura Zimmermann, Stéphane Decrey, Franziska Barmettler, Till Burckhardt

Schengen Ballenbühl

Un OUI à la coopération européenne

L'un des moments forts de cette année pour Opération Libero a été la campagne pour le maintien de la Suisse dans l'espace Schengen. Car tel était l'enjeu du référendum sur la nouvelle loi sur les armes. Cette loi avait pour but de mettre la législation suisse sur les armes en conformité avec la législation européenne, la Suisse étant tenue de s’adapter à cette dernière en vertu de son adhésion à l'accord de Schengen. La Suisse avait toutefois pu négocier d'importantes adaptations et concessions lors de l'élaboration de la directive européenne, afin de l’adapter aux usages et traditions suisses. Par exemple, les armes des soldats de milice ont été exclues de la directive et pourront être conservées à domicile.

En tant que membre de l'espace Schengen, la Suisse était tenue d'adopter cette directive. En conséquence, notre parlement a voté un léger durcissement de la loi sur les armes. Suite à l'acceptation de cette nouvelle loi, diverses associations de tireurs ont lancé un référendum. Et, lors de ce vote, c'est une nouvelle fois la place de la Suisse au sein du continent européen qui était en jeu. Car si la population avait rejeté la loi, la Suisse aurait été menacée d'exclusion de l'espace Schengen.

Voilà pourquoi nous avons décidé en février 2019 de lancer une campagne en faveur de la loi sur les armes. Nous voulions préserver les acquis obtenus avec l'adhésion de la Suisse à l'espace Schengen. Encore fallait-il décider comment nous voulions orienter cette campagne. Comment voulons-nous parler de Schengen ? D'une part, en abolissant les contrôles aux frontières, Schengen offre davantage de liberté et, grâce à la coopération renforcée entre forces de sécurité, davantage de sécurité. Mais, d'autre part, le système Schengen empêche les personnes sans passeport européen de participer à cet espace de liberté et de sécurité. Dans la mesure où nous voulions mettre en avant les aspects positifs de Schengen, nous avons choisi le slogan "I ❤️ Schengen" - basé sur les slogans touristiques de New York (I ❤️ NY ) et Amsterdam (IAmsterdam).

Pour lancer la campagne, nous nous sommes justement rendus à Schengen, une petite ville luxembourgeoise située à la frontière entre l'Allemagne, la France et le Luxembourg. Là où le traité de Schengen a été signé. Nous en avons profité pour inviter les journalistes suisses à notre conférence de presse de lancement de campagne en envoyant des cartes postales manuscrites.

Après le lancement, Opération Libero est entrée à nouveau en campagne. Nous avons produit des flyers, qui pouvaient également être envoyés comme cartes postales. Les sections d'Opération Libero se sont mobilisées pour convaincre les citoyennes et citoyens. Nous avons produit une série de vidéos explicatives destinées aux médias sociaux et qui ont permis de clarifier le lien entre la loi sur les armes et Schengen. Et nous avons fabriqué notre propre monument Schengen - une série de lettres "I ❤️ Schengen" en polystyrène. Nous avons réalisé avec cette installation un véritable Tour de Suisse et organisé une petite séance photos à Zurich.

Schengen Aktion Zürich

Les opposants à la loi sur les armes ont entre-temps multiplié les scénarios catastrophes sur ce qui se passerait en cas d'acceptation de la loi. Ils craignaient que tous les Suisses perdent leur droit de posséder des armes et que les individus ne puissent plus se protéger de l'État. Ce raisonnement est à la fois frappant et inquiétant. Non seulement parce qu’il est loin de la réalité, mais également parce qu’il se rapproche du discours tenu par le lobby américain de l’armement, la NRA.

Heureusement, la campagne des opposants à la loi sur les armes n’a pas été prise au sérieux par la population. Le 19 mai, les électrices et électeurs ont accepté le texte par 63,7% des voix. Quand une porte-parole des opposants à la loi sur les armes s'est plainte, le jour du vote, qu'on ne parlait plus que de Schengen, elle a confirmé notre stratégie. Le résultat clair est particulièrement important pour la poursuite des relations Suisse-UE : le vote s'inscrit en effet dans la continuité d'une série de votes favorables à une Suisse ouverte. Plus que jamais, le message est clair : il est temps d'avoir en Suisse une véritable politique européenne. Notre avenir en Europe doit être construit maintenant et non remis à plus tard. Nous espérons que le monde politique aura désormais le courage de le reconnaître.

Toute cette campagne n'aurait pas pu voir le jour sans les actions de campagne imaginées par Adrian Mahlstein, la communication de Silvan Gisler, la gestion de projet de Carla Allenbach, les arguments de Stefan Schlegel, Till Burckhardt et Christian Mueller et les innombrables heures investies par nos membres dans toute la Suisse.

Merci !

Laura Zimmermann, Stéphane Decrey et Janos Ammann

Ehe für Alle Ski

L'amour, c'est l'amour.

Durant cette dernière année, la Suisse s’est rapprochée de l’ouverture du mariage à toutes et tous, pas à pas. Il est aujourd’hui temps pour les couples de même sexe de bénéficier de l’égalité des droits et des devoirs dans le mariage.

Nous attendons depuis longtemps que la réalité soit enfin reconnue en Suisse et que le mariage soit enfin ouvert aux couples de même sexe. Depuis très longtemps. Nous nous engageons en ce sens depuis la création d’Opération Libero. Et cela fait depuis plus longtemps encore que le parlement a commencé à s’intéresser au mariage pour tous. Après la supposée millième réunion de la Commission des affaires juridiques, une décision au sujet du mariage pour tous a fini par être prise l'été dernier. Malheureusement, la Commission a raté l'occasion de bien faire les choses : l'accès aux dons de sperme devrait continuer à être réservé aux couples de sexes différents. Cette décision crée un mariage de deuxième classe pour les couples de même sexe.

Au cours de la dernière année, nous avons à nouveau insisté pour que le mariage soit un mariage pour tous. Un mariage avec les mêmes droits et devoirs. En février, des couples en attente de pouvoir se marier se sont rendus en tenue de mariage sur les pistes de la station de ski du Lac Noir. La vidéo et les images ont été diffusées sur les médias sociaux. Les réactions sur les pistes ont clairement montré que la Suisse est prête au mariage pour tous. La Commission des affaires juridiques l'est aussi.

L'espoir a germé lorsque la Commission a décidé de mettre en consultation une variante du projet de loi donnant accès à la médecine de la reproduction. La Commission a reconnu qu'il n'y avait pas besoin d'un amendement constitutionnel pour ouvrir l'accès à la PMA. Un signal important. Lors de la consultation, une nette majorité s'est prononcée en faveur de cette variante. Un mariage pour tous avec droits et devoirs égaux. Bien que 97 des 154 organisations ayant participé à la consultation se soient déclarées en faveur d'une ouverture totale du mariage, cette solution n'a pas obtenu la majorité des voix en commission.

Dans la perspective d'une nouvelle réunion de la commission au mois de septembre, Opération Libero a attiré l'attention sur cet enjeu avec une "télé réalité" pour le mariage pour tous : les mannequins Dominique Rinderknecht et Tamy Glauser ont passé 24 heures dans une vitrine du centre de Berne. L'action a pu être suivie en direct sur les médias sociaux. Nous voulions attirer l'attention sur le fait que, aujourd'hui encore, la réalité en Suisse n'est pas reconnue. Une pétition en cours a permis de récolter plus de 37'000 signatures en faveur du mariage pour tous.

Opération Libero soutient la minorité de la Commission, qui prévoit une ouverture totale du mariage pour tous, avec égalité des droits et obligations. Il appartient maintenant au Parlement de reconnaître enfin la réalité et d'adapter le modèle en conséquence. Nous n'abandonnerons pas et continuerons à nous mobiliser en faveur du mariage pour tous.

Car l'amour, c'est l'amour. Il est temps que cette réalité l'emporte également dans les milieux politiques suisses.

Ruedi Schneider, Jessica Zuber

Wandelwahl Lancierung National

Un référendum sur l'avenir de la Suisse

Le début

Tout a commencé au cours de l'été caniculaire de 2018. De nombreuses réunions ont eu lieu dans toute la Suisse, au cours desquelles l'avenir de la Suisse était au cœur de la conversation. Nous nous sommes retrouvé·es autour de fondues, par trente degrés. De ces discussions, un consensus s’est rapidement dégagé : face aux enjeux clés pour notre avenir que sont l'Europe, le climat ou la numérisation, la situation actuelle est celle d'un blocage. Et la législature qui s'achève est une législature perdue. Un constat a également pu être fait : la majorité de blocage au parlement ne tient qu'à quelques sièges. Seul·es cinq élu·es progressistes supplémentaires suffiraient à changer la situation de manière significative.

De ce constat est né le projet "Opération 19". Il a été lancé fin août 2018 lors d'une réunion sur le Zürcher Felsenegg. Non seulement de nombreux membres d'Opération Libero étaient présent·es, mais de nombreuses personnalités de la société civile se sont également rendues sur cette colline au-dessus de Zurich. L'enthousiasme était grand et nombre de personnes présentes ont même accepté de se porter candidates au Conseil national. Le plan : soutenir des candidates et candidats progressistes au-delà des clivages partisans.

En octobre 2018, le projet est devenu pour la première fois public: nos annonces dans la NZZ et Le Temps, passées afin de recruter de nouvelles et nouveaux Conseillers nationaux, ne sont pas passées inaperçues. La curiosité était là.

L'un des prochains défis consistait à élaborer un plan pour le lancement et le déploiement du projet en 2019. Nous avons commencé à développer un programme électoral, afin de concrétiser notre vision de la Suisse comme terre d'opportunités. Suite à une consultation, sept thèmes centraux ont pu être identifiés : Europe, climat, numérisation, égalité des genres et des modes de vie, migration et citoyenneté, pacte intergénérationnel et concurrence durable.

Du projet à la campagne

Le dernier vendredi du mois de juin, nous avons présenté la campagne électorale "Votons le changement" à Berne. L'accent a été mis sur notre équipe nationale de candidates et candidats, composée de Sophie Buchs (PDC / Genève), Nicola Forster (Vert'libéraux / Zurich), Vera Stiffler (PLR / Grisons), Arber Bullakaj (PS / Saint-Gall), Ursula Troisio (PBD / Zurich) et Gerhard Andrey (Les Verts / Fribourg). Plusieurs parlementaires fédéraux, candidates et candidats ainsi que membres d'Opération Libero étaient également présents. La curiosité était là, et l’intérêt médiatique également. Le lancement a été un succès complet !

Un nouveau site internet (www.changeons.ch), un manifeste électoral et une vidéo ont été lancées en ligne, de même qu'un crowdfunding. Les soutiens du projet ont eu la possibilité de publier leurs positions sur notre site.

À partir de ce moment, nous avons travaillé dur sur les prochaines étapes : nous devions planifier et mettre en œuvre les lancements de campagne dans douze cantons. L'accent a été mis sur les équipes cantonales avec près de 40 candidates et candidats issus de six partis.

En août, nous avons présenté les candidates et candidats que nous soutenions lors d'événements publics organisés dans chacun de ces douze cantons. Nous avons sillonné la Suisse durant trois semaines, des Grisons à Genève, en passant par Saint-Gall, Schwyz, Zurich, les deux Bâle, Berne, Argovie, Lucerne, Fribourg et Lausanne. Les événements se sont toujours bien déroulés, ont le plus souvent attiré un public nombreux et l'écho médiatique a été très encourageant. Ces événements ont été l'occasion de recruter de nouveaux bénévoles et de diffuser notre vision d'une Suisse ouverte et progressiste.

La campagne a ainsi pris sa vitesse de croisière : des flyers cantonaux ont été distribués, l'activité sur les médias sociaux s'est renforcée, des vidéos produites et plusieurs rencontres avec les candidates et candidats ont été organisées. Les soutiens ont été nombreux. Les voix critiques se sont également faites entendre, signe que notre campagne ne passait pas inaperçue. Notre appel à un changement de cap politique en faveur de réformes ambitieuses a été entendu.

Nous nous sommes mobilisés jusqu'au dimanche électoral et avons pu nous réjouir de l'élection de nombreuses et nombreux candidats soutenus par Opération Libero.

Un regard prospectif

L'objectif de cette campagne était de faire évoluer la majorité au Conseil national, en faveur d'une alliance progressiste. Seul·es cinq élu·es progressistes supplémentaires suffiraient à changer la situation de manière significative. Les résultats des élections a été au-delà de nos attentes ! Nous l’espérons ! Car la Suisse doit avancer.

Lydia Toth, Phillip Brandenstein, Adrian Mahlstein, Carla Allenbach, Silvan Gisler, Stéphane Decrey, Valentina Spillmann, Lea Schmid-Schönbein, David Caspar

Libero-Socken

Et plus encore !

Connaissez-vous cette impression d'avoir tellement de choses à dire que vous ne savez pas où vous arrêter ? C’est ce que nous ressentons à la rédaction de ce rapport annuel.

Car nous voulons encore vous parler de la journée de l’Europe. Le 21 juin 2019, les accords bilatéraux ont fêté leurs 20 ans. Une bonne raison pour nous de mettre sur pieds, avec d'autres organisations, la Fête de l'Europe. Une après-midi et une soirée de débats, discours, musique et danse. L'introduction nous a été offerte par l'ancien Conseiller fédéral Pascal Couchepin, avant une discussion avec l'ancien négociateur des accords bilatéraux Jakob Kellenberger et le Secrétaire d'État Roberto Balzaretti, négociateur de l'accord-cadre. La soirée s'est poursuivie avec des concerts et des discours dans la cour du centre culturel PROGR. La nuit s'est terminée sur le dancefloor, au son des années 1990.

Les années 1990 sont désormais loin derrière nous et la politique européenne de la Suisse est à un tournant. Où en est-on exactement ? Nos relations avec l'Union européenne ont besoin d'une mise à jour. Pour cette raison, le Conseil fédéral a négocié un accord-cadre avec l'Union européenne. En décembre dernier, il a mis les cartes sur la table. Mais plutôt que de signer cet accord, la Suisse procrastine. Face à cette situation, nous ne souhaitons pas rester les bras croisés. Nous avons lancé un appel en ligne à soutenir l'accord-cadre et sommes intervenus dans les médias pour en expliquer l'importance pour l'avenir de la Suisse. Malheureusement, l'accord-cadre n'est aujourd'hui toujours pas signé. Mais nous ne laisserons pas tomber.

En parallèle, nous nous sommes penché·es sur l'initiative pour des multinationales responsables. Nous avons envoyé de nombreuses lettres aux Conseillères et Conseillers aux États afin de les encourager à adopter un contre-projet ambitieux à cette initiative. Et si un tel contre-projet ne devait pas être adopté, nous avons annoncé que nous soutiendrons l'initiative. En tant que défenseur·es d'une politique économique libérale, nous sommes convaincu·es que liberté et responsabilité doivent aller de pair, même dans les relations économiques internationales.

Et à part cela ? Il y aurait encore beaucoup de choses à dire ! Mais les histoires ne deviennent pas meilleures lorsqu'on les rallonge. Nous en restons donc là pour cette année et pouvons déjà promettre que l'année prochaine sera tout aussi animée.

Arbeitschaos

Financé par vos dons, depuis cinq ans.

Voici quelques chiffres pour terminer ce rapport annuel.

Est-il possible d'influer sur le débat public en étant exclusivement financé par des donatrices et donateurs ? Après cinq ans, nous pouvons répondre que oui. Opération Libero a été dès le début une expérience particulière, notamment au niveau du financement. Nos activités et campagnes ne dépendent que de la générosité de nos donatrices et donateurs. L'ampleur d'une campagne, le nombre d'affiches ou la taille des événements pouvant être organisés, tout est décidé au jour le jour en fonction des dons. Agilité maximale ! C'est pourquoi nous comptons constamment sur votre soutien pour concrétiser toutes nos idées. Nous utilisons chaque franc de la manière la plus efficace possible et avons montré au cours des dernières années ce qu'il est possible de réaliser avec un petit budget.

Voici quelques chiffres intéressants (état à la mi-septembre 2019) :

  • Le don moyen est de 118 francs ;
  • 95% des dons reçus sont inférieurs à 250 francs ;
  • Le montant de don le plus populaire est 50 francs, suivi de près par 100 francs, et représente environ le quart des contributions ;
  • Nous avons reçu environ 30'000 dons jusqu'à présent ;
  • Environ 60% des dons ont été effectué en ligne.

Après cinq ans, nous arrivons à une première conclusion : ce n’est pas facile, mais possible - et grâce à vous ! Votre don, qu'il soit grand ou petit, rend notre travail possible. Et pour cela, nous vous adressons un grand merci !

Thanks a Million